« Les plombs ont sauté »… ou « les fusibles ont sauté » ! On l’a tous entendu quand on était petit et c’était même drôle de se retrouver dans le noir, de devoir sortir les bougies, etc… ! Quand on est adulte, c’est moins drôle 🙂
Votre disjoncteur saute très souvent, sans raison apparente, et plonge à chaque fois votre maison dans l’obscurité, et interrompt tous les appareils en fonctionnement (lave linge, four, lave vaisselle, ordinateurs, télévision etc).
Voici quelques astuces pour analyser la cause et trouver une solution.
1) Quel est le rôle du disjoncteur ?
Le principal rôle du disjoncteur, c’est de vous protéger. En effet, un disjoncteur est un dispositif électromécanique de protection. Sa fonction est d’interrompre le courant électrique en cas d’incident sur un circuit électrique. Il est capable d’interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit dans une installation. Sa principale caractéristique par rapport au fusible est qu’il est réarmable (il est prévu pour ne subir aucune avarie lors de son fonctionnement), alors que le fusible est détruit lors de son action protectrice.
Selon les règles d’installation (en France, selon le chapitre 437.2 de la norme NF C 15-100), le disjoncteur doit assurer la séparation physique des circuits, c’est-à-dire avoir une aptitude au sectionnement. Cette aptitude est la garantie que l’appareil ne laissera passer aucun courant résiduel dangereux s’il indique une position ouverte par un voyant ou par la position de la manette, lorsque la tension du réseau est appliquée entre ses bornes.
2) Le disjoncteur électrique est-il obligatoire ?
C’est la norme NFC 15-100 qui régit l’obligation de l’installation d’un disjoncteur dans le tableau électrique. Dans le cadre de la protection des habitations neuves, la norme impose depuis janvier 2008 la mise en place d’un appareil général de coupure et de protection (AGCP). Il s’agit par exemple d’un disjoncteur de branchement.
Si la norme ne précise pas que les habitations plus anciennes doivent être également équipées de ce dispositif, il est recommandé de l’installer, que ce soit pour son logement personnel ou pour un investissement locatif. Cela évite les risques d’incendie ou autres inconvénients, comme les surtensions, qui peuvent détruire des appareils électriques. Des dangers comme l’électrocution sont également à craindre pour l’homme.
À savoir : l’indemnisation par son assurance en cas d’incendie provoqué par un court-circuit peut être réduite si le logement ne répond pas aux normes.
3) L’installation d’un disjoncteur électrique
Pour installer un disjoncteur électrique dans son tableau électrique, il faut posséder :
- des notions d’électricité ;
- un tournevis voltmètre ;
- des chaussures isolantes.
Il faut éliminer toute trace d’humidité dans le tableau. Ensuite, il est nécessaire de couper le courant. Une fois la pose effectuée sur le rail, il faut raccorder les fils en fonction de leur couleur, sans oublier une mise à la terre, avant de tester le disjoncteur à l’aide d’un voltmètre. Celui-ci ne doit enregistrer aucune tension.
Dans le cas contraire, il est plus judicieux de faire appel à un électricien. Le coût de la pose avec les fournitures est compris entre 300 et 700 euros. Si vous souhaitez une installation sécurisée pour votre habitation, et surtout pous les peronnes qui y vivent, nous sommes là.
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4) Pourquoi le disjoncteur saute ?
1er cas : Une surintensité
Une surintensité signifie que la puissance cumulée des charges connectées est trop élevée pour le disjoncteur ou qu’un problème survient sur votre appareil (exemple : le tambour de votre machine à laver se retrouve bloqué provoquant alors une surchauffe du moteur). Le disjoncteur réagit en coupant tout. Cela n’est pas rare, puisque le nombre d’appareils branchés dans les logements tend à augmenter, notamment sur les prises multiples.
Par exemple, si trop de circuits sont branchés en même temps (toutes les lumières et des appareils gourmands sur chacune des prises), le risque d’une surintensité est réel. Mais c’est aussi le problème le plus facile à résoudre, puisqu’il suffit de couper ou débrancher certains appareils pour réarmer le disjoncteur.
2ème cas : Un court circuit
Le cas du court-circuit est différent. Il est généré lorsque deux points d’un circuit électrique se touchent alors qu’ils n’étaient pas censés le faire. Le court-circuit peut provenir de fils défectueux (dans une ampoule, une prise, un interrupteur…) ou d’un appareil qui subit un dysfonctionnement.
5) Si vous souhaitez un dépannage rapide et sûr, nous sommes là.
Attention ! En cas de doute, faites toujours appel à un professionnel.
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